Bonne Année 2018 et Meilleurs Voeux à tous ! Je vous souhaite plein de bonnes choses.
On continue l’exploration des fonds de disque dur avec cette fois tout le matériel que j’ai publié gratuitement pour mon premier jeu de rôle publié professionnellement – Exil – paru aux éditions Ubik (aujourd’hui Edge) en 2005.
Exil est un univers steampunk sombre et citadin qui condense pas mal de mes obsessions : ville tentaculaire, ponts et passerelles suspendues, errances urbaines, nuit éternelle, pluie perpétuelle, mécanisation, société dysfonctionnelle, administration kafkaïenne, hédonisme galopant pour oublier la folie ambiante, inspirations lovecraftiennes et steampunk sans uchronie (puisque le jeu se déroule sur un autre monde)… Tout en Exil est volontairement exagéré. La ville elle-même ne peut pas exister en l’état : les humains ont construit un monstre de métal sur les mausolées d’une race extraterrestre disparue, au milieu d’un océan déchaîné. Il est impossible d’en dresser un plan fiable puisque les ingénieurs l’ont prévu reconfigurable. S’en rendre compte, c’est devenir dingue ! Tous les exiléens préfèrent oublier qu’ils vivent au bord du gouffre… sauf les personnages, bien sûr, qui ne peuvent s’empêcher de fouiller dans les allées reculées.